• Le premier concert que nous avions accueilli, pour nos "Journées Mémorables" en septembre 2010, fut un grand moment : nous avions mis la barre très haut avec l'Ensemble Raimbaut d'Orange. Il était important de ne pas nous prendre les pieds dans le tapis pour la deuxième édition de ces Mémorables... Une gageure que le quatuor de musiciens présent samedi soir (11 juin) dans la vénérable église de Charmoy a relevé avec brio !

    Concert du 11 juin : quelle présence !

    Ignorant les sirènes qui les poussaient à partir pour ce long week-end, un peu plus de cent dix personnes se sont retrouvées au bourg de Charmoy. Certains spectateurs sont même arrivés une heure avant l'ouverture de l'église, pour se promener aux alentours. C'est que la soirée était fort belle, bien qu'un peu fraîche - et le coin est joli ! Pendant ce temps-là, les musiciens faisaient leurs derniers réglages.
     
    À 20h30, le concert a commencé avec Haendel, puis Couperin, Bach... La programmation était très variée avec des morceaux pour quatre musiciens, des solos, des duos. Elle nous a aussi fait voyager dans le temps, passant des compositeurs baroques à des contemporains comme Jeffrey Rathbun (ses Trois diversions pour deux hautbois ont soulevé l'enthousiasme du public) et Julien-François Zbinden (pour un solo de contrebasse, "Hommage à J.-S. Bach"). 

    Concert du 11 juin : quelle présence !Si certains craignaient de se trouver face à un quatuor de musiciens compassés (une image qui colle souvent à la peau de la musique classique), ils ont été heureusement surpris : en parcourant l'album photo du blog, vous aurez un aperçu du dynamisme et de l'expressivité des deux hautboïstes en particulier, qui rivalisaient de talent tout en occupant la scène ! Nous avons tous été tenus en haleine, depuis les mélomanes avertis jusqu'aux simples curieux - et nous sommes rentrés chez nous encore tout habités par la musique et chargés de l'énergie qu'a déployée le quatuor (quel dommage que leur talent ne se transmette pas si facilement !).
     
    Pendant l'entracte, nous nous sommes retrouvés dans l'ancienne cour de l'école, autour d'un énorme plat de bugnes et de gâteaux confectionnés par des membres de l'association.

    Concert du 11 juin : quelle présence !

     

     

    Encore merci et bravo à Emmanuel Rey et Quentin d'Haussy, au hautbois, à Pascale Martinez au clavecin (secondée par un facteur de clavecin hors paire, qui a réglé le capricieux instrument jusqu'aux toutes dernières minutes) et à Titus Oppmann, à la contrebasse.
     


    Pour en savoir plus sur le concert (programme etc) :
    Mémorables de la Tour du Bost : Concert le 11 juin
    Concert : samedi déjà !
     
    Vous pouvez aussi feuilleter l'album photos :
     
    Un petit retour sur l'Ensemble Raimbaut d'Orange ?
    Un concert mémorable
    Et en photos !


    votre commentaire
  • Il y a quelques jours, nous vous avons proposé une des questions posées lors de notre génial rallye pédestre du 3 avril 2011 : la revoici, avec la solution à la suite, cette fois !

    Coup d'oeil : des tresses dans les bouchures ? (la solution)

    En vue de Montcenis, quelques bouchures "broyées"...

    Certains des chemins empruntés par les marcheurs sont bordés de haies (aujourd'hui broyées, ce qui ne donne pas un résultat très fameux !), dans lesquelles on trouve encore quelques restes de "bouchures" taillées de façon particulière. Comment les appelle-t-on ?

    1. Des tresses.
    2. Des plessies.
    3. Des plants.


    Voici la réponse, telle qu'elle apparaissait dans le recueil de réponses que nous avons donné aux marcheurs, à la fin du rallye : il s'agit de "plessies.
     
    Les trois noms proposés concernent bien les bouchures. Un plant (piant) est le nom morvandiau de la bouchure (haie) en général (parce qu’on la plante).
     
    Une tresse est une bouchure sèche obtenue en tressant des branches entre des piquets d’acacia.
     
    La plessie est une bouchure vive façonnée d’une façon particulière : on la nettoie de ses ronces et de son bois mort. Tous les 40 ou 50 cm, on plante des piquets ou on conserve des baliveaux droits. Puis on entaille obliquement certains arbustes au "vouge" ou au "croissant", on les plie à l’horizontale sans les casser et on les entrelace de part et d’autre des piquets. On comble les éventuelles trouées avec des rameaux d’épineux. Des arbres étêtés "les têtards" (chênes, charmes) ponctuent de loin en loin cette clôture végétale.
     
    Pour en savoir plus sur notre rallye : quelques photos.
    Et aussi :
    Rallye pédestre : un beau succès


    votre commentaire
  • Revenons à notre porte d'entrée, inexistante pendant plusieurs siècles, jusqu'à ce qu'à la fin du XXe, pour des raisons de sécurité, il devienne nécessaire de fermer la Tour du Bost...

    La porte d'entrée : voyage dnas le temps (2)

    La porte à deux battants, inspirée de celles de l'époque de percement de l'ouverture (XVIIIe), est une "2/3-1/3" : cela permet de ne pas laisser trop entrer le froid (il n'est pas nécessaire d'ouvrir entièrement) tout en étant à l'aise pour passer, avec un rabattement facile.

    La porte d'entrée : voyage dans le temps (2)"On est au XVIIIe, c'est à peu près l'époque Louis XV des campagnes, Louis XVI (on avait 50 ans de retard sur les styles), explique Gauthier Jacquelin. On se met au goût du jour, on fait les entrées de serrure comme elles étaient. Il ne faut pas qu'on voie la différence entre le neuf et l'ancien. Les clous, je ne les aime pas trop : les gars ont pris des clous industriels faits à l'ancienne, qui sont relativement inoxydables, moi je forge les clous mais à l'époque, je n'étais pas prêt... Par contre, la technique d'assemblage est respectée. J'ai mis des pentures dans le même style : il faut être basique, logique et coller au contexte culturel de l'époque. C'est ce qu'on appelle des pentures à moustaches, c'est ce qu'on faisait souvent au milieu des portes."  
         
     
    Ce travail a quand même été l'occasion d'utiliser des techniques anciennes, comme le précise l'homme de l'art: "Les gars du chantier ont dû retoucher la pierre, parce que forcément, elle n'avait jamais été ajustée à une porte. On a été obligé de faire nos trous pour les gonds et de sceller au plomb. Sceller au plomb sur les côtés, c'est difficile : il faut mettre des tôles en forme d'entonnoir et couler le plomb à l'intérieur. On met un chiffon humide pour que ça refroidisse le plomb sur la tôle, afin qu'il ne coule pas. Au Moyen-Age, on prenait de l'argile, mélangée à du petit foin et à de la bouse de vache, on balançait ça contre la paroi autour du gond à sceller, on posait un entonnoir dans la terre fraîche, on laissait sécher et après on coulait dedans. Souvent, il arrive qu'on retrouve des morceaux de terre qui ont cuit et on arrive à reconstituer ces petits coffrages qui servaient à couler le plomb. C'est ingénieux !"
     
    Retrouver Gauthier Jacquelin ?
    Gauthier Jacquelin : l'art de la fusion
    En savoir plus sur les barreaux de la Tour du Bost ?
    Barreaux : la traversée des siècles
    Le premier volet (hé hé) des articles sur la porte d'entrée :
    La porte d'entrée : voyage dans le temps (1)


    votre commentaire
  • Vous savez ce qui est le plus dur, quand on organise un concert ? En l'occurrence, pour celui qui aura lieu ce samedi 11 juin à 20h30, dans l'église de Charmoy, ce n'est ni la qualité des musiciens (!) ni celle du programme... Le plus dur, c'est bien de diffuser l'information !

    Hé oui, aujourd'hui, vous allez entendre, avant la musique de chambre de notre quatuor, quelques airs du blues de "la petite association qui tribule pour animer un petit coin de pays"... Un air connu que pourront reprendre en chœur tous ceux qui ont déjà fait partie d'une association - mais on va vous éviter la rengaine "ce sont toujours les mêmes qui s'y collent !" (aussi vraie soit-elle, elle est lassante...)

    Le concert de samedi : l'occasion de jeter un œil
    sur le remarquable clocher de Charmoy

    Pleins de bonne volonté et d'énergie, et même d'idées, nous faisons de notre mieux pour étirer le temps et caser plus de vingt-quatre heures dans nos journées, développer une deuxième paire de bras et faire pousser un troisième demi-cerveau. Mais en ce qui concerne la publicité, ce n'est jamais suffisant : on a beau faire des annonces sur internet (notamment dans les journaux locaux en ligne) et dans la presse locale, prévenir toutes nos connaissances, mettre des affiches partout où cela nous semble judicieux, faire distribuer des tracts... Il y a toujours des gens qui habitent à deux pas de l'événement, pour nous dire qu'ils n'ont rien vu et qu'ils ne sont pas au courant.

     

    Quelqu'un d'entre vous connaîtrait-il LE truc qui assure une publicité efficace à 100% - à part créer un événement dans l'événement (un fait divers bien juteux ou un exploit sportif jamais tenté, du style sauter au-dessus de la tour avec une perche) ou faire venir un "pipeul" quelconque ? Nous, c'est bête, nous préférons miser sur la qualité...
     
    Allez ! Vivement samedi ! De la musique, de la chaleur humaine, un verre et des gâteaux : que demander de plus ?
     
    Des infos complémentaires sur le concert :
    Mémorables de la Tour du Bost : Concert le 11 juin

     


    votre commentaire