• Coup d'oeil : Chambre avec vue ?

     

     

     

    Ces jours-ci, a "poussé" sur la façade est de la Tour du Bost une étrange protubérance : un balcon pour la "chambre des dames", au niveau 4...

     

     

     

     

    De quoi peut-il bien s'agir ?

    1. Nous avons découvert dans les archives l'existence au XVe siècle d'une "damoiselle qui faisoit des signaux" à un habitant du château de Montcenis "depuis un balcon situé à mi-hauteur du donjon".
    2. Cette porte ouvrant aujourd'hui sur le vide était à l'origine la véritable entrée de la tour, située suffisamment en hauteur (plusieurs mètres) pour éviter tout visiteur inopportun, voire dangereux : ce "balcon" est en fait le palier le plus haut de l'escalier extérieur, en bois, que nous allons restituer.
    3. Cette installation doit nous permettre de fermer correctement cette ouverture qui fut aménagée autrefois pour accéder au bâtiment accolé à la tour : nous sommes en train de réaliser une porte qui a la particularité de s'accrocher à l'extérieur du monument.
    4. Afin de financer les travaux, nous préparons une nouvelle activité (payante) pour les ouvertures estivales de 2012 : une série de tyroliennes qui permettront d'éviter de marcher le long des 750 m qui mènent, à travers bois et prés, du parking à la tour - un trajet que d'aucuns trouvent fastidieux.


    On est gentil, on vous laisse quelques jours pour trouver la bonne réponse !


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  • Pas de Journée du Patrimoine à la Tour

    Pour vous éviter de vous cogner le nez à une porte fermée (et même, auparavant, à un chemin interdit d'accès), nous préférons vous le préciser :


     
    La Tour du Bost n'ouvre pas au public ce week-end,
    pendant les Journées du Patrimoine.


     
    Par contre, vous pouvez apprendre des quantités de choses et échanger autour du thème du patrimoine lors de la conférence-débat que nous organisons, le vendredi 23 septembre à 20h à la salle des fêtes de Charmoy.
     
    Pour en savoir plus sur cette conférence :
    Mireille Thomas : autour du patrimoine


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  • En contrepoint aux Journées du Patrimoine, Mireille Thomas animera une conférence-débat pour l'association « La Tour du Bost ». Elle parlera de La notion de patrimoine, de l'Antiquité à nos jours, le vendredi 23 septembre. Aujourd'hui professeur d'histoire-géographie honoraire, Mme Thomas n'a cessé d'aborder et d'approfondir cette notion au cours des années.

    Mireille Thomas : autour du patrimoine

    Comment en êtes-vous venue à vous intéresser au patrimoine ?
     
    Je suis géographe d'origine et j'ai commencé par faire des recherches en géographie sociale, m'intéressant aux flux de personnes (les migrations et leur cartographie), à une époque où cette discipline n'en était qu'à ses débuts. Ces recherches m'ont amenée à me pencher en particulier sur les flux des ouvriers paysans, donc sur la ruralité. D'autre part, j'ai adhéré à l'association « Maisons Paysannes de France ». Or, en 1980, c'était l'« Année du Patrimoine » - avant nos « Journées du Patrimoine » actuelles – et dans cette association, nous nous sommes dit : « il faut qu'on fasse quelque chose ». Beaucoup de nos membres habitaient la campagne et nous signalaient régulièrement que les communes détruisaient leurs lavoirs pour faciliter la circulation dans les bourgs. Nous nous sommes donc lancés dans le recensement des lavoirs du Rhône (j'étais à Lyon à ce moment-là) et avons réussi à en faire classer une cinquantaine. À cette occasion, nous avons édité un petit fascicule pour en faciliter la visite. Nous avons aussi fait une grande exposition à la bibliothèque de la Part Dieu, à Lyon.
     
    De là, votre intérêt pour le patrimoine ?
     
    Oui. Jusqu'alors, c'était le patrimoine rural. Je me suis ensuite retrouvée en Franche-Comté, où j'ai participé à un voyage organisé en Grèce. Je suis devenue animatrice culturelle en Grèce, m'intéressant particulièrement aux îles de Rhodes et de Kos et à la présence des Occidentaux en Orient. J'ai ainsi élargi la question, passant du patrimoine rural au patrimoine grec.
     
    Vous avez ainsi pu envisager divers aspects de cette notion ?
     
    Oui, d'autant qu'en 89, j'ai commencé à enseigner au lycée à Montceau-les-Mines. C'était l'époque où l'écomusée était en cours de structuration et de nombreux liens s'étaient noués avec l'Angleterre, pionnière dans le domaine. J'ai fait en 92 une classe « patrimoine » avec Robert Chevrot (actuel président de l'association « La Tour du Bost », qui en était à ses balbutiements) : une année à travailler autour de la révolution industrielle en France et en Angleterre. Très récemment, j'ai participé au projet Comenius sur la ville utopique avec un collègue philosophe au lycée, ce qui était encore une autre façon de travailler autour de la notion de patrimoine. Il s'agissait, pour les lycéens de Montceau, en collaboration avec des lycéens de Sicile, du Danemark, de Hongrie et de Pologne, de se demander comment ils voyaient la ville utopique. C'était aussi pour moi un retour à la géographie urbaine.

     
    Conférence le vendredi 23 septembre, 20h, à la salle des fêtes de Charmoy :

     
    "La notion de patrimoine : une notion en évolution dans le temps et en expansion dans l'espace" :

    • construction historique de la notion de patrimoine en trois étapes chronologiques ;
    • les hommes et les institutions du patrimoine – l'invention du patrimoine industriel au Creusot.


    La conférence comprend plus de 200 illustrations. Un débat suivra l'exposé de Mme Thomas.
     
    Venez nombreux !
     
    Entrée libre.


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  • Coup d'oeil : des rondelles en exposition... (la solution)

    Ceux qui ont visité la Tour du Bost dimanche dernier ont pu voir, aux fenêtres du niveau IV, d'étranges rondelles métalliques voleter au vent. De quoi s'agit-il, à votre avis ? De la résurrection d'un rite ancien (découpe de rondelles d'armure en hommage à Saint Christophe) ? D'une nouvelle exposition temporaire ? D'une publicité pour un label régional ?
     
    Rien à voir bien sûr ! Il s'agit de la "suite" de nos efforts pour éviter la présence de pigeons dans la tour... Les ouvertures des étages supérieurs étant maintenant dotées de grillages amovibles, les volatiles ne peuvent plus s'introduire dans les lieux que par l'entrée supérieure de l'escalier (sur le chemin de ronde) - et ils répugnent à le faire, heureusement ! - ou par les ouvertures plus basses - ce qu'ils n'ont pas l'air d'aimer non plus ! Bref, les ouvriers du chantiers, les bénévoles et les visiteurs ne devraient plus dorénavant être incommodés par les déjections de ces désagréables squatters...
     
    Pour comprendre notre détestation de ces Columbidae, un petit retour en arrière :
    Un ennemi venu des airs !
    Et avec des pruneaux ?
    Coup d’œil : bois et grillage - la solution


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