• Des petits riens - qui font tout !

    Des petits riens - qui font tout !

     

     

     

    Tous ceux qui ont fait des travaux le savent : les finitions, c'est toujours le plus long. Sans doute parce qu'on a l'impression qu'elles seront faites rapidement : c'est tellement peu de chose par rapport au gros œuvre (pense-t-on) !

     

     

     

    Des petits riens - qui font tout !

     

    Hélas, les finitions, c'est minutieux, c'est fastidieux. C'est plein de petits gestes précis à répéter, de petites bricoles à terminer, ici, et là. Et là encore. Il n'y a rien de spectaculaire, comme la pose d'une poutre maîtresse ou la mise en place d'une porte. L'enduit par exemple est plein de petits pièges : il y a les petites inégalités à récupérer, après avoir pris le temps de les repérer ; les "petits bouts" qu'il faut faire, qui demandaient trop de minutie au moment de la pose "générale" ; les traces qu'il faut y laisser (dans l'encadrement des ouvertures) ; les trous à reboucher... 

     

     Il y a aussi les divers rangements et nettoyages. L'élimination des traces blanchâtres sur les tomettes, par exemple, est assez laborieuse. Une fois que c'est fait, on s'empresse de bâcher le sol pour que le passage des uns et des autres, pour les travaux restants, n'oblige pas à recommencer l'opération ! Penchez-vous donc, si ce n'est pas déjà fait, sur
    Un coup de balai qui s'arrose !

    Des petits riens - qui font tout !

     

     

    Passer les boiseries à l'huile de lin fait aussi partie des finitions : un travail fastidieux dont on ressort imbibé de l'odeur de térébenthine... Mais le résultat est toujours à la hauteur des attentes !


    votre commentaire
  • Sous les toits de la Bussière

    Refaire une toiture, ça se réfléchit longtemps à l'avance. Jamais assez longtemps sans doute, puisqu'il faut y compter le temps de séchage du bois de charpente ainsi que celui des tavaillons (le toit de la Tour du Bost devant à terme en être couvert).
     
    Ces jours-ci, un petit groupe de membres de l'association a fait le déplacement jusqu'au département voisin, la Nièvre. M. Epinat, propriétaire du Château de la Bussière, à Semelay, nous avait invités à en étudier la charpente, qui date de la même époque que notre donjon.

    Sous les toits de la Bussière

    À une heure (de voiture) de la Tour du Bost, dans un brouillard malheureusement trop épais pour que l'on puisse, cette fois-ci, profiter du pittoresque des paysages, nous attendait un lieu passionnant. Dans son écrin de buis pluricentenaires, ce petit château, construit sur le site d'un ancien château-fort, recèle de nombreuses merveilles architecturales - dont de fort intéressantes têtes en haut-relief, en façade et à chaque palier du bel escalier à vis.

    Sous les toits de la Bussière

     

     

     

     

    On étudie la toiture de l'extérieur,
    en compagnie de M. Epinat...

     

     

    Sous les toits de la BussièreSi nous avons pris grand plaisir à visiter les lieux, nous nous sommes particulièrement intéressés à la toiture, couverte ici de tuiles anciennes. Seule la tour de l'escalier à vis possède un toit en tavaillons. La structure de la charpente, très complexe, fut probablement remaniée (consolidée) à plusieurs reprises. Cela nous donne des éléments de comparaison sur lesquels réfléchir.

     

    Sous les toits de la Bussière

     

     

     

     

     

     

    Sous les toits de la Bussière

     

    La surface au sol du toit principal (16 m sur 12 m), avec une hauteur estimée à 9 m, en fait un grand frère de celui de la Tour du Bost. Le nôtre sera finalement un peu moins haut, avec une base un peu plus carrée (14,75 m sur 12,75 m).

     

     

    Sous les toits de la Bussière

    Merci encore à M. Epinat pour son accueil chaleureux et toutes les informations qu'il nous a fournies. Le Château de La Bussière est une propriété privée, dont une partie est convertie en gîtes. Pour en savoir plus (et voir des photos sans brouillard...), vous pouvez vous rendre sur son site.


    votre commentaire