• Les intempéries (vague de froid) de ces dernières semaines n'ont quasiment pas freiné le chantier à la Tour du Bost. Et cela se voit de l'extérieur ! Le pied du monument était en effet traité depuis plusieurs années comme un endroit pratique pour déposer en vrac les matériaux en attente. Plusieurs tas de pierres, récupérées sur diverses constructions, ainsi que du bois, du sable etc, encombraient les lieux, gênaient le passage et gâchaient la vue.

    Un nettoyage de printemps avant l'heure s'imposait : voilà les abords bien plus accueillants !

    Nettoyage de printempsUn petit jeu avant / après :

     

    Nettoyage de printemps

     

     

     

     

     

     

     

    Côté Est, en contrebas de la Tour du Bost, "avant"

     

    Nettoyage de printempsCi-dessous et ci-contre, "après"

     

    Nettoyage de printemps

     

     

     

     

     

     

     

    Un chaos rocheux domestiqué !

    Nettoyage de printemps

     

     

     

    Côté nord, des pierres pré-sélectionnées pour la partie sommitale sont elles aussi bien alignées...

     

     

     

     

     

    Nettoyage de printemps

     

     

    Nettoyage de printemps

     

    "Avant", vers le couchant...

     

     

    Côté ouest, c'était le grand bazar.

     

     

    Nettoyage de printemps

     

    Aujourd'hui, s'il reste l'échafaudage, le rangement des matériaux va permettre d'organiser les bacs à sable (destinés aux travaux, et non aux plus jeunes de  nos visiteurs...) et de mieux visualiser ce dont on dispose.

     

    Les plus grosses pierres ont été empilées pour former une sorte de "cuve", les petites venant se nicher à l'intérieur.

     


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  • Gaétan : rester dans le bâtiment

     

    Gaétan Laudet a travaillé un an à la Tour du Bost, dans le cadre du chantier d'insertion de Tremplin. Il a terminé son contrat en mars 2011. Depuis, il travaille en intérim. Il a notamment participé aux travaux de la place de l'église de Montceau-les-Mines, en "faisant un peu de tout : pavage, goudron, bordures..." Venu à la tour le jour de l'inauguration de la nouvelle salle, en décembre 2011, il y a retrouvé d'anciens stagiaires – et a pu constater l'évolution de la restauration.

     

     

    Que pensez-vous de la nouvelle pièce ?
     
    Franchement, c'est magnifique. On en a mis, de la sueur, dedans, alors je suis venu aujourd'hui pour voir le résultat ! Les travaux avancent, ça prend forme, c'est très bien. Franchement, elle va être jolie, cette tour !
     
    Connaissiez-vous le monument avant de venir y travailler ?
     
    Je suis originaire du Creusot, mais je ne connaissais pas la Tour du Bost : même à l'école, on ne m'en avait jamais parlé ! C'est même incroyable... Le jour où je suis arrivé pour le chantier, je l'ai vue pour la première fois : wooh, c'était impressionnant !

     

    Gaétan : rester dans le bâtiment

     

    Aviez-vous un projet professionnel au moment de votre stage d'insertion ?
     
    Je reste dans les travaux publics, dans le bâtiment, c'est mon domaine. Avant de venir à la Tour, j'avais déjà pas mal travaillé dans le bâtiment, dont quatre ans chez Creusot carrelages. Tout m'intéresse dans ce domaine, donc j'y reste ! À la tour, j'ai fait des choses que je n'avais jamais faites, comme la pose de pierre en maçonnerie. J'avais déjà posé des agglos etc, mais là, c'était plus intéressant ! Ensuite, les plafonds à la française m'ont intéressé. Toucher le bois... Les derniers six mois que j'ai faits ici, ce n'était que de la menuiserie et franchement, c'était le plus intéressant.
     
    Après coup, comment voyez-vous votre séjour ici ?
     
    Je ne regrette pas mon passage ici, cela s'est bien passé, c'était bien. Nous avons fait du bon boulot, je suis content. Il y avait une bonne équipe, une bonne entente. Il y avait beaucoup de solidarité. On s'entraidait tous : celui qui n'y arrivait pas, on l'aidait. C'était tranquille.

     

    Penchez-vous donc sur les photos du plafond du niveau 4 et, en remontant un peu plus le temps, sur les travaux d'Hercule effectués lors de la pose de sa poutre. Nous avons consacré de nombreux articles à la restauration de la "Chambre des Dames".

     

     


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  • 15 février 2012 : après un nouvel épisode neigeux (une journée), venant clore une longue période de froid intense qui a gelé les travaux dans le monument, la pluie est de retour avec une relative douceur.

     

    20 ans en 2012 : La Tour du Bost au fil des mois (4)

     

    Début d'après-midi : le soleil fait une timide apparition, le temps de poser pour la photo, et vient éclairer la façade sud de la Tour du Bost...

    Vous souhaitez retrouver les autres photos, prises au long de cette année-anniversaire ?


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  • En restaurant un monument aussi ancien que la Tour du Bost, on rêve toujours un peu d'y découvrir un trésor... 

     

    Sous le regard de Henri III

    La pièce sur son "support",
    telle qu'elle était positionnée au fond de son trou.

     

     

    Notre trésor, cette fois, est tout petit, mais il provoque un gentil coup au cœur en convoquant des fantômes du passé.

    Au cours de la restauration du niveau 4 de la Tour du Bost, il a fallu s'occuper des huisseries, donc mettre (ou remettre) des gonds. Dans l'encadrement de la porte d'entrée de la "Chambre des Dames", au fond du logement du gond supérieur resté en place, mais qu'il a fallu resceller, Gauthier Jacquelin a fait une jolie trouvaille : une monnaie en cuivre pur frappée sous Henri III.

    Sous le regard de Henri III

     

    En enlevant le gond, certainement déjà déposé et reposé au XVIe siècle, M. Jacquelin s'est retrouvé face au dernier des Valois, assassiné en 1589. Car la pièce, coincée entre gond et pièce, protégée de toute oxydation par un liant à base de chaux, avait été soigneusement posée de façon à ce que le visage du roi soit à l'endroit et nous "regarde".

     

     

    Sous le regard de Henri III

     

     

    Il s'agit d'un double tournoi, comme l'attestent les trois lys du côté pile et l'inscription, à moitié effacée. Côté face, le visage du roi, portant cuirasse et le front ceint de laurier, est encore bien lisible, malgré l'usure (liée à la circulation de cette menue monnaie). On y lit : "Henri III, Roi de France et de Pologne".

     

     

     

    Nous ne saurons sans doute jamais dans quelles circonstances cette pièce fut positionnée à cet endroit étrange. Elle était invisible, mais bel et bien présente dans l'esprit de ceux qui l'y ont mise, comme l'atteste le soin apporté à conserver le visage du roi bien vertical. Encore un mystère qui risque de rester longtemps en suspens...

     

    Sous le regard de Henri III

     

    Pour en savoir plus sur le double denier tournois, vous pouvez notamment vous reporter à cet article de Wikipédia.

    Un petit retour sur la ferronnerie d'art à la Tour (entre autres articles parus dans la rubrique "Travaux" du blog) :
    Gauthier Jacquelin : l'art de la fusion 
    Barreaux : la traversée des siècles 

     


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