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Niveau 4 : Un plafond très technique (1)
Avoir positionné l'énorme poutre de chêne et ses deux aisseliers entre les niveaux 4 et 5 n'était pas suffisant : il fallait ensuite la "garnir" pour former le plafond... Les salariés du chantier d'insertion se sont donc attelés à cette partie cet hiver. À cette hauteur (13 m), rien n'est jamais simple : toute manipulation de matériel, surtout lourd et/ou encombrant, prend vite des allures de gageure... Or, la poutraison (entièrement en chêne, comme toujours à la tour) comprenait 26 solives de 450 à 480 kg chacune, longues d'un peu plus de 3,5 m, avec une section de 27 cm ! Sans compter les deux muralières, qui seront à terme coupées en deux et en trois, particulièrement difficiles à manœuvrer...
Il a donc fallu monter les muralières, puis les solives, l'une après l'autre, grâce au treuil électrique, et les faire passer dans le monument depuis un échafaudage extérieur. Une fois à l'intérieur, les poutres furent glissées dans des élingues et manipulées grâce à un système de palans. Un travail très physique !
Préparation au ciseau du nez d'une des solives du côté ouest
L'une des muralières, une fois préparées (coupée en deux), a été assemblée en sifflet et ancrée dans le mur coté ouest. La moitié des solives y a été hissée, le nez reposant sur la poutre centrale, préparé avec une entaille de 5 cm de profondeur. Cette opération a permis de garnir la première moitié de plancher - en un jour et demi seulement.
Plus de photos ?
L'histoire de la poutre :
Une histoire de poutre (1) : Casse-tête chinois
La suite ?
Niveau 4 : Les révélations d'une sablière
Niveau 4 : Un plafond très technique (2)
Niveau 4 : Vers les finitions
Tags : poutre, plafond, solives, Tour du Bost, Charmoy, Saone-et-Loire, Bourgogne, monument historique, histoire, patrimoine, moyen-age
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