• Au programme de l'été !

    Cet été, encore une fois, la salle des gardes - transformée plus tard en salle d'apparat de la tour -, au premier étage, va accueillir de nombreux exposants. Voici le programme :
      

    - Jusqu'au 24 juillet inclus :
    Les photographies de Valentine Dubreuil, Martine Dubreuil et Monique Rey nous invitent au voyage, explorant les lumières, les textures, les éléments, les ambiances... C'est à une autre sorte d'exploration que nous convient les sculptures sur bois de Raymond Bertoux, nourries de voyages lointains et de symbolisme. Isabelle Bataille, tapissier décorateur, quant à elle, nous donne envie de relooker tout notre intérieur : du chaud, du tendre, du rigolo ! 

    - Du 31 juillet au 21 août :
    Les poteries d'Odile Regniaud accompagneront l'exposition de photographies qui se poursuivra : des assiettes, bols, plats... en grès tourné.

    - Du 7 et 15 août :
    Les aquarelles de Bernadette Le Mée amèneront leur touche d'imaginaire.
     
    - Le 7 août uniquement :
    Michelle Vailleau (vannerie) et Martine Sanchez (aquarelles) apporteront leur cerise sur le gâteau : les bouquets délicats viendront contraster avec les objets tressés.
     
    Quant aux visites guidées (compter une bonne heure), elles permettent notamment d'accéder aux zones nouvellement restaurées (la salle du niveau IV, toute "neuve") et à celles en cours de travaux (le chantier est sécurisé pendant les ouvertures au public).
     


    Informations pratiques
     


    Ouverture les dimanches et jours fériés de 15h à 19h, du 26 juin au 21 août.
     
    Expositions : entrée libre
    Visite guidée : 2 Euros, gratuite pour les moins de 12 ans
     
    La Tour du Bost se trouve dans une propriété privée. L'accès se fait par la D120, reliant Charmoy à St-Symphorien-de-Marmagne par le Sautot, où se situe un parking gratuit fléché. On emprunte ensuite un chemin pédestre forestier et champêtre balisé, long de 750 m. Il suffit de suivre les panneaux "Tour du Bost".
     
    Nos amis les chiens ne sont pas admis (troupeaux et chiens de troupeaux).
     
    Un aperçu en photos des expos de l'été (et des activités estivales, présentes et passées).


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  • Les escaliers de la Tour

    Plus d'un visiteur, en les voyant pour la première fois, a ouvert de grands yeux : l'escalier de la tour, pour exceptionnel qu'il soit, complètement intégré dans les murs du monument, possède aussi des marches impressionnantes ! Pour faire une visite complète, il faut compter 126 marches à monter - et autant, bien sûr, à descendre... L'ascension en est d'ailleurs plus aisée que l'inverse. 

    Les escaliers de la Tour

     

     

     

    Ces marches, taillées dans le grès gris (arkose), sont très hautes suivant nos critères actuels et juste assez larges pour y prendre appui : 20 cm de haut, 25 de profondeur. De plus, elles ont été usées par tous les pieds qui les ont foulées - même réparées, lorsqu'elles avaient vraiment trop souffert, elles restent assez inégales.

     

     

     

    La volée de marches qui mènent au sous-sol (niveau I) a de quoi faire reculer les visiteurs un peu claustrophobes : non seulement il s'agit de descendre sous terre, mais en plus l'escalier est étroit et mal éclairé. On a l'impression de s'enfoncer dans un boyau... et on arrive très vite à deux salles relativement grandes, avec une ouverture (éloignée certes, mais à l'air libre). Ouf !

    Les escaliers de la Tour

     

     

    Les autres escaliers ne sont en rien comparables à ce "raidillon" sombre. Pour grimper jusqu'au sommet, depuis le sous-sol, on va faire une fois et demie le tour du donjon, en découvrant à chaque étage de nouvelles perspectives. Les ouvertures pratiquées dans le mur ne sont pas très grandes (défense oblige !), mais elles donnent un avant-goût du superbe panorama que l'on a tout en haut...

     

     

     

    Justement, avant d'arriver à la plate-forme sommitale, la dernière volée de marches est encore enfermée sous des planches de bois : un rappel de plus que la tour est en chantier ! Ces degrés ne sont pas en mauvais état, mais ils nécessitent une "révision" générale avant que l'on puisse les utiliser - tous nus...


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  • Et voilà, c'est parti ! Depuis ce dimanche, la Tour du Bost a pris son allure de croisière estivale. Une occasion de visiter les lieux et de constater l'évolution des travaux, depuis l'année précédente - ou depuis cinquante ans, comme certains de nos visiteurs qui n'en reviennent pas du changement ! Une occasion aussi de voir les expositions artistiques et artisanales (nous nous pencherons sur elles un peu plus tard).

    C'est aussi, pour nous, l'occasion de retrouver des personnes qui ont participé à la sauvegarde du monument.

    Sébastien : dix ans après

     

    Sébastien Schaffer, par exemple. Pendant six mois, de juin à décembre 2001, il a fait partie du chantier d'insertion de Tremplin qui œuvrait au déblaiement de la cave et au jointoiement des voûtes, à la remise en état des corniches du sommet, à la rénovation de la maison d'accueil – et à la création du site internet de la Tour du Bost. Aujourd'hui, il travaille comme cuisinier au lycée Julien Wittner à Charolles.  

     Certains endroits lui sont pays de connaissance (les voûtes du niveau 2, la citerne et sa source, le chemin de ronde...), mais les lieux ont tellement changé qu'il ouvre de grands yeux. Quant aux salles des niveaux 3 et 4, il n'avait même pas imaginé, à l'époque,  leur aspect « final » : elles n'étaient encore que partie intégrante du grand trou intérieur du donjon ! Arrivé au niveau 5, d'ailleurs, d'où aucun plancher ne vient fermer la vue sur le dernier niveau, il retrouve une partie de la tour d'autrefois. Il apprécie, en connaisseur, le travail effectué au fil des ans.

     

     

    À la fin de la visite, il ne cache ni son étonnement, ni son plaisir : "Je suis content d'être revenu, ça vaut le coup ! Je n'aurais jamais cru que ça ressemblerait à ça un jour ! C'est impressionnant, vraiment du beau boulot. Lorsque j'y étais, les conditions de travail étaient bien différentes : nous n'avions pas la maison d'accueil, mais seulement une cabane – et certainement pas de vestiaires « au chaud » comme maintenant ! L'hiver, il nous est arrivé de faire griller des marrons au sommet de la tour, pour nous réchauffer les doigts ; comme on travaillait sur le chemin de ronde, malgré le toit de l'échafaudage, on se prenait la pluie... Du bas, on voyait encore le haut de la tour, les planchers intérieurs n'avaient pas encore été remontés."

    Comment voit-il son passage ici, à dix ans de distance ? "J'ai participé à l'atelier parce que j'avais besoin d'un boulot. C'était une bonne expérience, l'ambiance et l'équipe étaient sympas. J'y ai aussi appris des techniques du bâtiment : cette restauration, c'est autre chose que de superposer des moellons..."
     
    Vous souhaitez retrouver les journaux des chantiers d'insertion ? Ils sont ici, sur le site de la Tour du Bost.


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  • Si vous habitez en Saône-et-Loire, vous avez peut-être vu que la Tour du Bost a eu droit à un joli article dans le journal du département, "Saône-et-Loire Info", dans la page des cantons. Pour tous ceux qui n'ont pas la chance d'habiter le secteur, le voici, extrait de la publication.

    Un article pour la Tour...

    Profitons de l'occasion pour glisser une dernière (bonne) nouvelle : les tomettes sont arrivées, ce qui signifie que le niveau IV devrait être terminé dans les semaines qui viennent ! Une raison de plus pour nous rendre visite un des dimanches d'ouverture de l'été...
     
    Infos pratiques : le monument est ouvert à partir de ce 26 juin et jusqu'au 21 août inclus, tous les dimanches et jours fériés de 15 à 19h. Attention : l'accès se fait par la D120 (reliant Charmoy à Saint-Symphorien par le Sautot) et le parking gratuit qui y est aménagé (on emprunte ensuite un chemin pédestre forestier et champêtre long de 750 m).


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