• Mais oui ! L'été a beau avoir été en avance (et comment !), d'autres choses ont pris du retard, en cette fin juin... Par exemple, nous avions planifié il y a quelques mois, dans l'enthousiasme général, l'inauguration de la nouvelle salle (celle du niveau IV) pour cette semaine. Hélas ! Les tomettes ne sont toujours pas là alors qu'elles auraient dû nous parvenir depuis plusieurs semaines : un retard à la livraison qui engendre l'ajournement de l'inauguration... 

    Petits retards de saison...

    Plafond huilé, murs enduits
    (c'est encore tout frais, sur cette photo de début juin) ;
    il ne manque plus que les tomettes...

    Deuxième exemple, lié au premier : pour nous caler avec cette inauguration, nous avions prévu de commencer les ouvertures estivales de la Tour du Bost et les expositions dès ce dimanche, le 26 juin. Or, notre petite équipe a dû faire face à quelques problèmes d'ajustement avec les exposants, conjugué à un manque de temps chronique. De ce fait, les expositions ne commenceront finalement qu'une semaine plus tard, le dimanche 3 juillet... Mais par contre, la Tour sera bien ouverte au public, comme prévu, ce dimanche 26 juin, de 15 à 19h, avec des visites guidées.
     
    C'est aussi ça, la vie de notre association : prendre les choses comme elles viennent, qu'il s'agisse des avancées des travaux, parfois rapides, parfois ralenties, ou des disponibilités des uns et des autres...
     
    Allez, avant le vrai début de la saison, quelques images des étés passés et un article à (re)lire :
    Les beaux jours de la Tour du Bost


    votre commentaire
  • La porte d'entrée : voyage dans le temps (3)

     

     

    Si vous nous rendez visite, pendant les ouvertures au public de l'été ou sur rendez-vous, vous verrez qu'en entrant dans la tour, après avoir suivi des yeux les murailles, jusqu'au sommet, on a tendance a être attiré par ses profondeurs : la salle qui s'ouvre devant nous, l'escalier qui grimpe à gauche, voire la bouche d'ombre qui s'enfonce à droite... Ayez l’œil pourtant en passant le seuil : on peut y lire toute une histoire que Gauthier Jacquelin nous raconte.

     

    "Au moment de poser la pierre de seuil, lorsque nous nous sommes occupés de la porte d'entrée, catastrophe : les gars ont posé la pierre, ils la tapent pour la positionner – ils fendent la pierre ! Le mortier est déjà pris, pas moyen de l'enlever, d'ailleurs où trouver une autre pierre de cette taille, que faire ? Moi, comme je suis en train de poser la porte, j'avais déjà fait ma gâche, qui allait venir dans cette pierre. Alors je l'ai modifiée, j'ai fait une gâche en forme de crampon, scellée au plomb, pour retenir les deux parties de la pierre. Comme ça, c'était assemblé, cela ne pouvait plus bouger !"

    La porte d'entrée : voyage dans le temps (3)

    Aujourd'hui, la lézarde se devine à peine.

    "Les gars du XVIIIe siècle n'auraient pas dit : « Allez il faut changer la pierre, injecter des résines etc ! » Non, il faut arrêter de sauter sur des solutions non adaptées. On se met dans la mentalité de l'époque, et on fait avec les moyens du bord. Cette fissure, c'est un accident et en même temps, ça a de la gueule."
     
    Voulez-vous parier que lorsque vous franchirez l'imposante porte de la Tour du Bost, la prochaine fois, vous passerez un petit moment à observer ce seuil, avant de plonger dans les entrailles du donjon ?
     
    Retrouvez Gauthier Jacquelin :
    Gauthier Jacquelin : l'art de la fusion
    Les articles précédents concernant la porte d'entrée de la Tour :
    La porte d'entrée : voyage dans le temps (1)
    La porte d'entrée : voyage dans le temps (2)
    Et concernant le travail du métal :
    Barreaux : la traversée des siècles

     


    votre commentaire
  • Le premier concert que nous avions accueilli, pour nos "Journées Mémorables" en septembre 2010, fut un grand moment : nous avions mis la barre très haut avec l'Ensemble Raimbaut d'Orange. Il était important de ne pas nous prendre les pieds dans le tapis pour la deuxième édition de ces Mémorables... Une gageure que le quatuor de musiciens présent samedi soir (11 juin) dans la vénérable église de Charmoy a relevé avec brio !

    Concert du 11 juin : quelle présence !

    Ignorant les sirènes qui les poussaient à partir pour ce long week-end, un peu plus de cent dix personnes se sont retrouvées au bourg de Charmoy. Certains spectateurs sont même arrivés une heure avant l'ouverture de l'église, pour se promener aux alentours. C'est que la soirée était fort belle, bien qu'un peu fraîche - et le coin est joli ! Pendant ce temps-là, les musiciens faisaient leurs derniers réglages.
     
    À 20h30, le concert a commencé avec Haendel, puis Couperin, Bach... La programmation était très variée avec des morceaux pour quatre musiciens, des solos, des duos. Elle nous a aussi fait voyager dans le temps, passant des compositeurs baroques à des contemporains comme Jeffrey Rathbun (ses Trois diversions pour deux hautbois ont soulevé l'enthousiasme du public) et Julien-François Zbinden (pour un solo de contrebasse, "Hommage à J.-S. Bach"). 

    Concert du 11 juin : quelle présence !Si certains craignaient de se trouver face à un quatuor de musiciens compassés (une image qui colle souvent à la peau de la musique classique), ils ont été heureusement surpris : en parcourant l'album photo du blog, vous aurez un aperçu du dynamisme et de l'expressivité des deux hautboïstes en particulier, qui rivalisaient de talent tout en occupant la scène ! Nous avons tous été tenus en haleine, depuis les mélomanes avertis jusqu'aux simples curieux - et nous sommes rentrés chez nous encore tout habités par la musique et chargés de l'énergie qu'a déployée le quatuor (quel dommage que leur talent ne se transmette pas si facilement !).
     
    Pendant l'entracte, nous nous sommes retrouvés dans l'ancienne cour de l'école, autour d'un énorme plat de bugnes et de gâteaux confectionnés par des membres de l'association.

    Concert du 11 juin : quelle présence !

     

     

    Encore merci et bravo à Emmanuel Rey et Quentin d'Haussy, au hautbois, à Pascale Martinez au clavecin (secondée par un facteur de clavecin hors paire, qui a réglé le capricieux instrument jusqu'aux toutes dernières minutes) et à Titus Oppmann, à la contrebasse.
     


    Pour en savoir plus sur le concert (programme etc) :
    Mémorables de la Tour du Bost : Concert le 11 juin
    Concert : samedi déjà !
     
    Vous pouvez aussi feuilleter l'album photos :
     
    Un petit retour sur l'Ensemble Raimbaut d'Orange ?
    Un concert mémorable
    Et en photos !


    votre commentaire
  • Il y a quelques jours, nous vous avons proposé une des questions posées lors de notre génial rallye pédestre du 3 avril 2011 : la revoici, avec la solution à la suite, cette fois !

    Coup d'oeil : des tresses dans les bouchures ? (la solution)

    En vue de Montcenis, quelques bouchures "broyées"...

    Certains des chemins empruntés par les marcheurs sont bordés de haies (aujourd'hui broyées, ce qui ne donne pas un résultat très fameux !), dans lesquelles on trouve encore quelques restes de "bouchures" taillées de façon particulière. Comment les appelle-t-on ?

    1. Des tresses.
    2. Des plessies.
    3. Des plants.


    Voici la réponse, telle qu'elle apparaissait dans le recueil de réponses que nous avons donné aux marcheurs, à la fin du rallye : il s'agit de "plessies.
     
    Les trois noms proposés concernent bien les bouchures. Un plant (piant) est le nom morvandiau de la bouchure (haie) en général (parce qu’on la plante).
     
    Une tresse est une bouchure sèche obtenue en tressant des branches entre des piquets d’acacia.
     
    La plessie est une bouchure vive façonnée d’une façon particulière : on la nettoie de ses ronces et de son bois mort. Tous les 40 ou 50 cm, on plante des piquets ou on conserve des baliveaux droits. Puis on entaille obliquement certains arbustes au "vouge" ou au "croissant", on les plie à l’horizontale sans les casser et on les entrelace de part et d’autre des piquets. On comble les éventuelles trouées avec des rameaux d’épineux. Des arbres étêtés "les têtards" (chênes, charmes) ponctuent de loin en loin cette clôture végétale.
     
    Pour en savoir plus sur notre rallye : quelques photos.
    Et aussi :
    Rallye pédestre : un beau succès


    votre commentaire